SEC and the City Contenu réservé aux abonnés
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Après des années de liberté et d’euphorie vient le temps de la maturité. C’est le destin commun de Carrie Bradshaw et du capital-investissement. Lequel a vu ses encours multipliés par 10 en l’espace de vingt ans, et se retrouve aujourd’hui sous les radars des régulateurs. Le premier coup de sifflet est venu des Etats-Unis, berceau de l’industrie. Dès septembre, la SEC exigera des géants du secteur reporting trimestriel, évaluation indépendante de portefeuille, égalité de traitement des LPs… Les petits fonds bénéficieront, eux, de six mois de répit pour appliquer ces règles de transparence. Tout l’écosystème equity, infra, immobilier, venture… est visé et s’en alerte. En Europe, c’est du côté de la City que le couperet pourrait tomber. Les valorisations des actifs sont dans le viseur depuis quelques années et le carried interest risque une surtaxation. Toutefois, si l’addition s’avère trop salée, les gérants pourront toujours migrer au Luxembourg sous l’autorité de la conciliante CSSF. Et rejoindre ainsi 18 des 20 plus grosses sociétés internationales d’investissement qui y sont déjà domiciliées, à l’image de CVC. Le grand-duché héberge aujourd’hui environ 700 fonds dont 500 de private equity, ce qui en fait la seconde place au monde, derrière les Etats-Unis.
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